D'après une information de l'agence de presse Infos H24, un Montpelliérain a été interpellé par les gendarmes de la brigade de Saint-Gély-du-Fesc et placé en garde à vue, après avoir appelé les pompiers, les policiers du commissariat central et les gendarmes du groupement de l'Hérault à 357 reprises ces dernières semaines. Tous les appels, passés le plus souvent le soir et la nuit ont abouti sur les numéros d'urgence des sapeurs-pompiers, le 18, des policiers (zones urbaines) et des gendarmes (zones péri-urbaines et champêtres) par le canal du 17. En l'espace de quelques jours, pas moins de 80 appels malveillants ont ainsi été adressés sur le 17, géré par la salle du centre de commandement de la direction départementale de la Sécurité publique.
Crime inventé
Mais, c'est le numéro d'urgence du 18 qui a eu les faveurs du Montpelliérain, avec plus de 250 appels. Les derniers en date remontent au week-end dernier, où il voulait dénoncer un crime. L'appelant, manifestement en état d'ivresse voulait faire déplacer les pompiers sur un cadavre, assurant être au courant d'un meurtre. Un crime inventé. Mécontent de voir que ni les pompiers, ni les policiers et ni les gendarmes ne le prenaient au sérieux, il a menacé de venir poser une bombe.
Plainte
Lundi, la direction du Sdis de l'Hérault située sur le site de Vailhauquès a décidé de porter plainte, auprès de la brigade de gendarmerie territorialement compétente, celle de Saint-Gély-du-Fesc. Grâce à un numéro de téléphone qui a été enregistré lors des appels reçus par les stationnaires du 18, l'auteur de ces actes de malveillance répétés a été rapidement identifié et interpellé. Il sera déféré demain au parquet de Montpellier. Les stationnaires du 18 et du 17 vont pouvoir respirer.
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